Pour les entreprises, faire face à la double transition écologique et numérique, c’est répondre au défi de la transition des compétences.
Les transitions numérique et écologique entraînent des conséquences profondes sur le type et la qualité des emplois qui sont disponibles ainsi que sur les compétences nécessaires à leur réalisation. Dans ce contexte où les besoins en perfectionnement et en réorientation des compétences sont croissants, les entreprises ont à jouer un rôle clé dans l’accompagnement des travailleurs à s’adapter à ces changements et à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l’économie de demain.
La transition des compétences confronte ainsi les entreprises à des enjeux RH multiples et simultanés : gérer les tensions de recrutement dans les métiers « verts » et du numérique, prévenir les risques de déqualification face à l’obsolescence des compétences, préparer les reconversions professionnelles vers des métiers nouveaux, sécuriser les parcours de carrière, favoriser l’apprentissage continu pour assurer la montée en compétences…
Investir dans les compétences s’impose donc comme un levier de performance et de compétitivité renouvelées pour les entreprises. La littérature économique est d’ailleurs sans équivoque sur ce point : les gains de productivité pour les entreprises qui investissent dans la formation de leurs employés se situent entre 6 % et 8%.
Construire les compétences, développer l’employabilité des personnes en activité, peu qualifiées ou éloignées de l’emploi, tout en garantissant des conditions de travail qui préservent la santé et l’autonomie des travailleurs est aussi une composante évidente de la responsabilité sociale des entreprises.